Sécheresse : l’état de catastrophe naturelle reconnue pour treize communes audoises, dont Narbonne.

L’état de catastrophe naturelle, en raison de la période de sécheresse qu’a connu le département de l’Aude au printemps et à l’été 2021, vient d’être reconnu pour treize communes audoises. Parmi ces communes, Narbonne, pour la période du 1er avril au 30 septembre 2021. L’arrêté de classement a été publié ce mardi 26 juillet au journal officiel. Les personnes concernées par des dommages à leur habitation, fissures notamment, ont désormais dix jours pour se faire connaître auprès de leur assureur. 

Les communes concernées

Treize communes audoises sont concernées par cet arrêté pris le 11 juillet, et publié ce mardi 26 juillet au journal officiel. Il s’agit d’Azille (période du 1er avril au 30 septembre 2021), Capendu (idem), Castelnau-d’Aude (idem), Leucate (idem), Mayronnes (période du 1er juillet au 30 septembre), Mirepeisset (idem), Narbonne (période du 1er avril au 30 septembre), Peyriac-de-Mer (idem), Portel-des-Corbières (période du 1er juillet au 30 septembre), Rieux-Minervois (période du 1er avril au 30 septembre), Saint-André-de-Roquelongue (période du 1er juillet au 30 septembre), Sainte-Valière (période du 1er juillet au 31 décembre), Soupex (période du 1er avril au 30 juin). À noter que, parmi ces communes, certains ont fait l’objet de plusieurs classements au cours des cinq dernières années, comme Capendu (à deux reprises) ou encore Leucate (à trois reprises) et Sainte-Valière, aux confins de l’Aude et de l’Hérault (à trois reprises également). Au total, sur le plan national, plus d’une centaine de communes sont concernées par ce classement, sur un très vaste territoire, des Alpes au Jura en passant par la Haute-Garonne et le Tarn.

Des critères météorologiques et géotechniques précis 

Pour que l’état de catastrophe naturelle soit reconnu, il faut que différents critères météorologiques et géotechniques, définis par une circulaire de 2019, soient réunis. Il faut ainsi que des circonstances particulières soient à l’origine de mouvements de terrain d’une intensité anormale, entre les périodes de sécheresse et les périodes de pluie, où le sol se dessèche et se réhydrate successivement. Des mouvements de terrain qui entraînent des dégâts aux constructions. 

Dix jours pour alerter son assureur

« À compter de la publication de l’arrêté, les personnes concernées n’ont que dix jours pour contacter leur assurance, pour l’alerter de problèmes de fissuration de leur maison, rappelle Michel Caron, président de l’Association Nationale des Assurés Sinistrés Sécheresse Et d’ajouter: « Si votre maison fissure vous êtes concernés. Appelez-nous car nous pouvons vous aider. L’Association Nationale des Assurés Sinistrés de la Sécheresse A.N.A.S.S a été créée à cet effet pour mettre toutes les chances de votre côté ».

Les conditions à remplir pour être indemnisé

Bien entendu, il convient d’être assuré pour ce risque. Et de résider dans une commune concernée par la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle. L’assurance catastrophe naturelle n’est pas compromise dans les assurances de base, par contre, elle figure dans les assurances « multirisques habitation ».  Pour plus de renseignements, suivre ce lien.

L'apparition de fissures sur la façade d'une maison ou d'un immeuble est l'une des conséquences de ces périodes de sécheresse. /DDM – JOHANNA SENPAU LA DEPECHE

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